Récit de Rencontre : La marque du diable de Moka




Le roman dont je vais parler est La marque du diable de Moka[1].J’ai lu ce livre durant un trajet en train. J’ai choisi ce roman car Moka est connue dans la littérature pour adolescent, mais aussi pour adulte. Je n’ai entendu que du bien de ses œuvres, je me suis dit que c’était l’occasion de sauter le pas et de m’en rendre compte par moi-même.

Un élève, Nicolas Monières, est retrouvé mort d’une balle dans la tête. Il est dit que ce garçon jouait à des jeux de rôles étranges, mais, aucun étudiant n’ose dire ce qu’il sait à la police, ils ont peur de parler. Victoria aime elle aussi les jeux de rôles, car elle en a créé un. Dans les personnages de son jeu, il y a la Grande Sorcière Rouge. Le problème, c’est que ça n’est plus vraiment une invention venant de son imagination. La sorcière lui parle et prend parfois sa place. Pourquoi y a-t-il tant de mystère ? Comment se fait-il que Mamadou, qui connaissait Nicolas, soit tombé dans le coma après lui avoir donné des informations ? Pourquoi la blessure de Victoria a-t-elle la forme de 5 étoiles, de pentagramme ?


Tout d’abord, le style d’écriture du livre m’a vraiment étonné, le vocabulaire est très simple et facile à comprendre, ce sont des mots courants que les adolescents emploient, ce qui est parfait pour eux. L’auteure utilise des expressions comme « c’est le bordel ». Les phrases sont courtes et j’ai trouvé que certaines tournures de dialogues sont familières, elles semblent également sorties du langage utilisé par les jeunes d’aujourd’hui. C’est sans doute l’une des raisons pour laquelle je n’ai pas accroché avec ce livre dès le début, je n’ai pas l’habitude de ce genre d’écriture : « Y sont tous dans la salle douze. ».


Ensuite, j’ai beaucoup aimé le fait qu’il y ait des personnages de différentes religions et ethnies. Ils s’entendent, sont amis. Il y a la notion de respect et de tolérance. J’ai vraiment été surprise positivement et émue du fait que le père André, l’imam Abdoulaye Cissé et le docteur Cohen qui est de religion juive lisent ensemble la bible, ils unissent leurs foi pour guérir Mamadou.

 

De plus, les thèmes - de diable, de satanisme, de sorcière imaginaire qui devient de plus en plus réelle, de meurtres non expliqués ainsi que les phénomènes paranormaux - m’ont plu. L’écrivaine a su utiliser les termes convenables et a été précise durant les descriptions des incantations sataniques dites en latin. Le lieu mystérieux dans le cimetière aidait à entrer dans l’histoire. Elle a ainsi planté un décor à l’ambiance angoissante que j’ai apprécié dans le roman.


Pour conclure, au début j’ai eu du mal avec ce roman. Lire des phrases avec une formulation familière était étrange pour moi ce qui ne m’incitait pas à entrer dans la lecture. Mais il y a eu certaines valeurs fortes et importantes qui ont fait leur apparition et le thème était bien choisi et différent de ce que l’on peut trouver habituellement. Mon avis final à propos de ce livre est donc assez mitigé.



[1] Moka. (1996/2016). La marque du diable. Paris : l'école des loisirs.Paris : l'école des loisirs.

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